Les grands PDG de la mode gagnent ,
en 4 jours,
ce qu’une travailleuse Bangladaise
touchera en une vie.
Salaire et féminisation
dans la fast-fashion
A partir du 4 novembre, à 16h16
les femmes européenne travaillent bénévolement:
payées 15,8% de moins que les hommes ;
les femmes travaillent gratuitement pendant 39 jours.
Au Pakistan et en Inde l’écart salarial homme/femme,
dans l’industrie du textile s’élève à, respectivement,
64,5 % et 34,6 %.
Un phénomène en partie du à la fast-fashion.
La fast-fashion est souvent synonyme de mauvaises conditions
de travail et de bas salaire.
Et les premières à en souffrir sont les femmes.
80% des salariées du textile dans le monde
sont des femmes, pour la plupart âgées de 18 à 24 ans .
La surreprésentation des femmes dans la confection textile
s’explique par son attractivité auprès des jeunes femmes.
Au Bangladesh l’agriculture qui emploie les 2/3 de la population
paye très mal. La confection est mieux rémunérée
et semble “moins pénible”.
Au Bangladesh les jeunes femmes sont directement ciblées
par les usines parce que supposées plus énergiques,
plus flexibles.
Elles ont aussi peu de contact avec les syndicats. Si elles ont
une famille elles auront plus de mal à renoncer à un emploi.
La majorité des travailleuses du textile perçoivent 3 $ par jour
ou moins .
Des salaires trop bas pour couvrir les besoins de base.
Les grands PDG de la mode, majoritairement des hommes,
(Zara, Mango, Primark) gagnent en 4 jours ce qu’une
travailleuse Bangladaise touchera en une vie.
Mal payer les ouvrières est un levier efficace pour déprécier
les salaires des ouvriers masculins.
La faible rémunération des travailleurs de fast-fashion joue
sur le niveau global des revenus des pays émergents
et les maintiens dans la pauvreté.
La mode est un enjeu féministe
#whomademyclothes
#payup